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French Tour Report - Hyacinthe

CAKEKITCHEN Tournée
Francaise, automne 92 (Paris, Lille, La Rochelle, Bordeaux, Redon)
Ce
fut dur de monter cette tournée francaise pur les CAKEKITCHEN: Il faut dire que
c’est la première fois que nous nous lancions dans cette aventure et je tiens à
remercier les personnes des associations STACCATO et GLAM pour leur soutien.
Mais ou étiez vous donc passés lecteurs de Hyacinth, fans de musique
néo-zélandais (j’ai les noms). Le public ne fut pas nombreux à se déplacer pour
un groupe apparemment trop ceci ou trop cela aux yeux de public. Oui nous avons
été décu, à croire que le public indé n’est finalement pas encore prêt à
accueillir des groupes qui ne rentrent pas dans un cadre rock ou pop pré défini.
C’est un peu dommage. Pour ce qui est du reste de la tournée, par contre, quel
pied. Les CAKEKITCHEN sont les personnes les plus charmantes que j’ai
rencontrées cette année. Ils sont généreux, ouverts, drôles, polis et ont
beaucoup d’allure. Graeme le chanteur avec ses sourires, ses regards ahuris et
sa voix douce aurait fait craquer plus d’une jeune fille. Kay le bassiste, plus
discret avait aussi de quoi séduire. Quant au batteur Huw, plus timide, il m’a
fait beaucoup rire en parodiant parfois des épisodes des Monthy Python. Le
meilleur concert eu lieu à Bordeaux grâce à l’équipement du Jimmy. Mais c’est à
Lille et à Redon que le groupe recut le meilleur accueil auprès du public. Nous
oublierons jamais le pogo nuptial, spécialité des bretons de Redon. Imaginez
vingt excités se roulant par terre, les uns sur les autres, dans des mouvements
ondulatoires. Les CAKEKITCHEN nous avoueront que pour la première fous des
individus ont fait du stage diving au cours de leur concert. Dommage que ce soir
la on est eu la concurrence d’un match de foot à la télé. Sur scène les
CAKEKITCHEN ne s’embarrassent pas avec la technique. Ils jouent de facon
spontenée et les chansons sont plus brutes, plus tendues. Graeme nous expliquait
la difficulté de chanter une mélodie en jouant à la guitare sur un rythme
complètement différent. Pour terminter par une anecdote nous retiendrons
l’étonnement de Huw sur la facilité et la décontraction avec laquelle les gens
vont dans les sex shops du coté de Pigalle. Chose impossible en Angleterre, un
pays qu’ils n’aiment apparemment pas beaucoup ( Les Cakekitchen habitent depuis
deux ans à Londres). Merci à tout le monde pour l’excellent accueil que nous
avons recu. Achetez les disques des CAKEKITCHEN et retrouves-les en interview
dans notre numéro 11.
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